Estonie


Un défi sportif aux frontières de l'Europe ... 10 000 Km en vélo ... une aventure de 7 mois ...
Accueil

Edito
:: Recherche sur ce site ::

D'un rêve solitaire ...

Le Projet
Le Matériel
Le Financement


...à une réalité partagée.

Carnets de Voyage
Photothèque
"Biker en Herbe"
"Bike & Bulle"


Autour du projet

Partenaires
Presse
Liens
Remerciements
Contact





lolo Rien ne sert d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer lolo
Ile Hiiumaa / Ile Saarema

Après 2 jours sur Tallin et le plein de nourriture pour plusieurs jours,
je pars pour les îles de Hiiumaa et de Saarema à l’ouest de la côte estonienne.
Les routes sont dans un piteux état et le vent ne me lâche pas. Je dors dans des fermes où l’accueil est toujours bon ...

Je me suis fait traduire quelques phrases en estonien avant de partir,
cela est suffisant pour avoir de l’eau fraîche et trouver un endroit pour dormir. Les gens que je croise sont assez simples. Les femmes travaillent à genoux dans les champs pour en extraire quelques maigres récoltes. On m’offre l’eau du puit car dans les régions les plus reculées il n’y a ni eau courante, ni électricité.

Le contraste avec Tallin est assez fort.
Mais l’accueil des gens est proportionnel à la simplicité de leur mode de vie. Il me faut 2 jours pour arriver au port de Rohukula et ainsi prendre le ferry pour l’île de Hiiumaa. J’ai une altercation avec un des matelots du bateau. Il me hurle dessus car j’ai apparemment mis mon vélo au mauvais endroit.
Je fais de même et lui hurle dessus en français, en anglais, en lui expliquant que je ne peux pas deviner où il faut le mettre !!
Après quelques minutes de chahut, il daigne m’aider à bouger mon embarcation. Vu sa tête, je pense qu'il n’a pas l'habitude qu’on lui réponde .... Il est mal tombé avec moi ...
Des gens autour de moi prennent d'ailleurs mon parti et lui font comprendre qu’il n’a qu’à expliquer avec des gestes où je dois mettre mon vélo...

Apres une heure de traversée, j’arrive sur l’île de Hiiumaa.
Cette île est très sauvage et peu habitée ou fréquentée à cette période de l’année. Je trouve refuge pour cette première nuit au nord de l’île sur la route de Lethma. Un coin idyllique au bord de la baltique où je m’offre même mon premier bain de mer. Le coucher de soleil est incroyable. La situation géographique de Hiiumaa donne des couleurs rose orangées au moment où le soleil se couche ... Hiiumaa m'a ébloui.

Après ce petit moment d’extase, je ressens la fatigue de la journée
et le contrecoup de mon bain de mer. Je suis réveillé au milieu de la nuit par des vomissements terribles. Impossible de me lever le lendemain, je reste au bivouac pendant 2 jours avec pour seules provisions 3 paquets de riz et 1,5 litre d'eau...
Au bout de 48 heures de diète, je repars en petite forme vers le sud de l’île afin de prendre le ferry à Voru en direction de l’île de Saarema.

N’ayant aucune indication sur l'heure des bateaux, je dois attendre
pendant 6 heures pour pouvoir traverser. Qu'à cela ne tienne, il fait un temps magnifique et je fais connaissance avec un couple d’allemands qui visite les îles.
Lui est photographe professionnel pour des magazines de transport. Il a parcouru le monde entier sur des monstres d'acier et n’aura de cesse de se lever toutes les heures pour photographier les camions qui passent.

Après une longue pause café sur le ponton, nous embarquons
pour l’île de Saarema. Il n’y aura rien à faire, ils insistent pour me payer la traversée et apporter ainsi leur aide à la réalisation de mon voyage. Après une heure de traversée, nous effectuons quelques tours de roue ensemble. Eux partent à droite pour une petite pension confortable et moi à gauche pour un bivouac au bord de la Baltique.

Les sensations sont un peu revenues et je roule jusqu’à 22h.
Je m'engage dans un petit chemin près de Orissare et rencontre un finlandais qui promène ses chiens. Je lui demande si je peux m’installer dans son champ, il m’invite à venir chez lui. Une bonne douche chaude, un sauna ... C’est Bysance ! Après une bonne nuit de sommeil, je partage un copieux petit-déjeuner avec eux ... Cornichon, crêpe et jus de mûre... j’ai fait le plein d’énergie.

Si l'Estonie est vraiment très accueillante, le réseau routier est en revanche assez catastrophique ... Pas la peine de prendre les routes en jaune sur la carte, ce ne sont que des routes sommairement empierrées. J’avance péniblement et m’engage vers Kuivastu pour retourner sur le continent. Je franchis le pont avec un vent de côté infernal ... Je finis même à pied tellement les bourrasques sont fortes.


Les Etapes
Tallin
Rumnu
Haapsalu (ferry)
Lethma (île Hiiumaa)
Orissare (île Saarema)


 

 

 

 


Vers Kuivastu et Murati...


Quelques photos (:: accès à la photothèque ::)

       

Travel On Bike © 2009